Les InterLife francophone 2017 se déroulaient cette année sur l’île de la Réunion. Ce séminaire, qui a pour objectif de réunir tous les porteurs de projet Life pour des temps d’échange, a accueilli plus d’une trentaine de participants sur 4 jours entre les 04 et 07 décembre. Des coordinateurs d’une quinzaine de projet, venus de France métropolitaine et de Guadeloupe, des représentants de la Commission Européenne, du bureau d’étude Neemo EEIG– Oréade brèche et d’EASME ont pu participer aux sorties et présentations organisées par le Parc National de la Réunion et les équipes des deux projets Life locaux : le Life + Pétrels et le Life+ forêt sèche.
Sur la semaine, une journée en salle était dédiée à des présentations sur différentes thématiques telles que les questions de gouvernance entre partenaires techniques et acteurs locaux ou les retours d’expérience de projets en fin de parcours ou ayant rencontrés des difficultés. Un temps était aussi prévu pour la présentation des nouveaux projets. L’après-midi était consacré à un autre outil financier proposé par la Commission européenne, les programmes BEST. Outre l’aspect théorique, des projets concrets ont été présentés.
Le reste de la programmation mettait l’accent sur les projets réunionnais actuels ou passés avec des déplacements sur les sites concernés. Le Life+ pétrel était d’abord à l’honneur le premier jour avec ses deux espèces cibles. Endémiques de l’île, le mystérieux Pétrel noir de Bourbon et le Pétrel de Barrau bénéficient depuis 2014 des actions de conservation mises en place dans le cadre de ce projet. Recherche et protection des colonies, réduction des menaces et actions de sensibilisation sont entre autre au programme.
C’était ensuite au Life+ forêt sèche de présenter cet habitat particulier très présent historiquement à la Réunion mais dont il ne subsiste aujourd’hui que quelques reliquats. L’objectif est donc de le restaurer en réimplantant des essences locales sur les secteurs ciblées. Les participants ont eu la chance de participer concrètement à cet ambitieux travail en plantant 240 « pié dbwa » sur une parcelle de 250m².
Enfin, le dernier jour conduisait le groupe dans les hauts du cirque de Mafate sur les territoires du Tuit-tuit et du Papangue, autres espèces menacées et endémiques de l’île. Les équipes du Parc National et de la SEOR ont à leur tour pu présenter les actions menées lors du Life+ CAP-DOM aujourd’hui clôturé.
Des temps d’échanges informels ont également fait la richesse de ces InterLife qui fêtaient aussi les 25 ans de l’outil. Nous remercions vivement les équipes organisatrices de cet évènement pour la qualité du programme et la bonne ambiance qui a régné pendant ces quatre jours.